par Claude Fischler, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Un vin n’existe, en dernier ressort, qu’en fonction de ses usages : de quoi, de qui est-il le signe, quelle occasion marque-t-il, quels discours suscite-t-il ou autorise-t-il ? On parle de « vins de conversation », de « vins de soif » et les accords mets-vins font l’objet de débats enflammés. Dans ce contexte, les vins que l'on nomme "doux", "liquoreux" ou "moelleux" sont particulièrement révélateurs d'un enjeu culturel et social...